Les symposiums thématiques offrent la possibilité d’organiser une mini-réunion dans le cadre du congrès général, ce qui contribue à soutenir la recherche en physique au Canada en favorisant le réseautage et la collaboration dans des domaines de recherche spécifiques. Chaque symposium se tiendra dans une salle avec un café à proximité afin d’encourager le réseautage. Nouveauté cette année, les symposiums se dérouleront en deux sessions le mercredi après-midi. La session du mercredi matin peut également être utilisée par les organisateurs du symposium, si une session supplémentaire est nécessaire.
Plusieurs symposiums sont actuellement en cours de planification et d’autres seront annoncés dès que les détails seront disponibles. Ces symposiums comprendront une série passionnante de conférences invitées. Les résumés soumis à une division peuvent également être pris en considération pour une présentation dans le cadre d’un symposium. Si tel est le cas, vous serez contacté par l’organisateur du symposium. Si vous avez des questions sur un symposium en particulier, veuillez contacter l’un des organisateurs du symposium ou le président du programme du congrès (wwhelan@upei.ca).
Les futures installations à la frontière de l’énergie
Avec la découverte du boson de Higgs, le modèle standard est désormais complet. Cependant, des questions clés restent sans réponse : l’asymétrie matière-antimatière, la nature de la matière noire et l’origine des masses des neutrinos. Pour y répondre, il faut aller au-delà du modèle standard et intensifier l’exploration des collisionneurs. Ce symposium réunira des chercheurs travaillant sur de nouvelles installations qui permettront d’explorer la frontière de l’énergie. Les thèmes abordés comprendront les motivations théoriques, les développements expérimentaux et les technologies d’accélérateurs qui permettront la prochaine génération d’expériences.
Une partie du symposium sera consacrée à réunir les chercheurs canadiens intéressés à en savoir plus sur le Future Circular Collider (FCC) ou à y contribuer. Ce nouvel accélérateur est conçu pour étendre notre portée avec une sensibilité, une précision et une énergie sans précédent au-delà de l’échelle TeV. Si le CERN et l’Europe poursuivent ce projet, la période 2028-2034 sera cruciale pour établir des collaborations et développer les technologies de détection nécessaires. L’objectif est d’impliquer des chercheurs en science des matériaux, en physique computationnelle, en instrumentation, en technologie des accélérateurs et en théorie et expérimentation des hautes énergies dans la mise en place d’un nouvel effort qui pourrait constituer un élément majeur de la communauté canadienne de physique subatomique.
Organisateurs : Max Swiatlowski (TRIUMF), Jesse Heilman (Carleton University), Dag Gillberg (Carleton University), Alison Lister (University of British Columbia), Thomas Koffas (Carleton University), Luise Poley (TRIUMF)
Les mégadonnées dans la matière, les matériaux et au-delà
La physique est une science empirique depuis des siècles, mais les données contemporaines existent en quantités qui éclipsent les Principia de Newton. Aujourd’hui, rassembler des données pour distiller la compréhension afin de décrire les comportements émergents, inventer de nouveaux matériaux et développer de nouvelles solutions pour améliorer les technologies et la santé humaine nécessite des approches fondamentalement différentes. Ce symposium réunira des physiciens travaillant au-delà des frontières disciplinaires afin de forger de nouvelles approches de la science empirique au XXIe siècle.
Parmi les intervenants prévus figurent des experts en apprentissage automatique et en intelligence artificielle, en géométrie de l’information, en mégadonnées et en applications dans les domaines des matériaux, de la matière condensée, de la biophysique et de la physique médicale. En outre, les intervenants comprennent des Canadiens actuellement à l’étranger, des physiciens étrangers proches (ou presque) d’Ottawa ou ayant des liens de recherche avec le Canada, ainsi que des physiciens canadiens à différentes étapes de leur carrière. Nous attendons avec impatience les contributions et la participation d’étudiants en matière condensée et au-delà, qui s’intéressent à l’apprentissage automatique, à la science des données et à la physique appliquée dans le milieu universitaire et industriel.
Organisateurs : Bill Atkinson (Trent University), Greg van Anders (Queen’s University)
Faire progresser la simulation quantique basée sur des matériaux bidimensionnels grâce à la collaboration canadienne
Le domaine de la science et de la technologie quantiques, qui se concentre spécifiquement sur la simulation quantique, traite du développement de nouveaux systèmes et matériels quantiques afin de mettre en œuvre de nouvelles approches pour comprendre et contrôler des systèmes quantiques complexes à plusieurs corps à différentes échelles de temps et d’énergie.
L’initiative « Simulateurs quantiques programmables basés sur des matériaux bidimensionnels (2D) »,
soutenue par le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG), est un
effort de recherche à l’échelle nationale qui réunit trois pôles quantiques canadiens. La collaboration regroupe huit groupes de recherche issus de six universités et comprend trois partenaires industriels. Le projet s’articule autour de trois objectifs principaux : concevoir et construire un simulateur quantique spécialisé capable d’émuler le comportement complexe des systèmes quantiques ; mettre en œuvre des dispositifs quantiques programmables utilisant des plateformes matérielles basées sur des matériaux 2D ; et construire des matériaux 2D de grande surface et de haute qualité ainsi que des modèles théoriques afin d’améliorer le développement et la fabrication des dispositifs quantiques.
Cette initiative cible les défis fondamentaux liés aux phases quantiques de la matière, notamment les isolants corrélés, les supraconducteurs, les cristaux de Wigner, les phases topologiques, les liquides de spin et le magnétisme. Au-delà de la science fondamentale, elle est prometteuse pour des percées technologiques, telles que la découverte des mécanismes à l’origine de la supraconductivité à haute température ou l’optimisation des performances des matériaux quantiques (semi-conducteurs, aimants, ferroélectriques et matériaux topologiques) pour des applications en électronique et en optoélectronique. Le symposium réunira des physiciens canadiens qui présenteront les progrès récents et les défis actuels de l’initiative, mettront en évidence les impacts potentiels sur l’industrie et le monde universitaire et favoriseront de nouvelles collaborations au sein de l’écosystème canadien de recherche quantique.
Organisateurs : Adina Luican-Mayer (University of Ottawa, University of Illinois Chicago), Pawel Hawrylak (University of Ottawa), Louis Gaudreau (University of Ottawa, National Research Council Canada (NRC)), Didier Guignard (University of Ottawa)
Imagerie biomédicale novatrice
Ce symposium spécial vise à reconnaître l’importance des travaux de recherche et de formation menés par la professeure Kostadinka Bizheva, du département de physique et d’astronomie de l’Université de Waterloo. La professeure Bizheva est récemment décédée, au sommet de sa carrière. Ses travaux de recherche ont eu et continueront d’avoir un impact considérable sur le développement de la tomographie par cohérence optique pour l’imagerie haute résolution de la rétine et le diagnostic et le suivi des maladies oculaires. De plus, la professeure Bizheva a eu une influence considérable sur ses nombreux étudiants diplômés, auxquels elle a apporté un soutien indéfectible. Les conférenciers invités présenteront les nouvelles méthodes et leurs répercussions sur le diagnostic et le traitement des maladies oculaires et autres. Le symposium permettra aux chercheurs, aux boursiers postdoctoraux et aux étudiants diplômés de se réunir en mémoire de la professeure Bizheva tout en célébrant l’utilisation de nouvelles techniques physiques pour l’imagerie diagnostique, notamment celles mises au point grâce à ses recherches.
Organisatrice : Melanie Campbell (University of Waterloo)
Physique dans le secteur privé
Plus de 75 % des diplômés en physique travaillent dans le secteur privé. Les jeunes physiciens, ou ceux qui souhaitent en savoir plus sur les carrières en physique en dehors du milieu universitaire, sont encouragés à participer à ce symposium interactif, qui leur donnera un aperçu des carrières des physiciens dans le secteur privé et leur offrira des conseils sur les parcours possibles et la formation nécessaire pour transformer leur formation en physique en une carrière passionnante et enrichissante en dehors du milieu universitaire. Le programme de la journée du symposium comprend une table ronde interactive, animée par le directeur de Private Sector Physics, au cours de laquelle vous pourrez en apprendre davantage sur les personnes et leurs carrières en tant que physiciens du secteur privé.
Organisateurs : Ian D’Souza (ian.a.dsouza@gmail.com), Daniel Cluff (daniel.cluff@deepmining.ca), and Steffon Luoma (luoma@live.ca)
