Depuis deux ans, l’ACP exerce des pressions sur le gouvernement fédéral afin qu’il prenne des mesures en vue de construire un nouveau réacteur de recherche multifonction. Par exemple, dans son mémoire présenté en août 2010 au Comité des finances de la Chambre des communes, l’ACP prônait « une analyse officielle des coûts de construction et d’exploitation, ainsi que les sources de revenus possibles ». Il existe maintenant des preuves concrètes que le Parlement est à l’écoute.
Le 24 novembre 2010, le Comité permanent des ressources naturelles de la Chambre des communes a recommandé, dans un rapport au Parlement : « Que le gouvernement du Canada étudie la faisabilité d’un nouveau réacteur de recherche multifonction afin d’évaluer avec précision les coûts de construction et d’exploitation, ainsi que les sources de revenus possibles, et qu’il présente les résultats de son étude au Parlement ».
Le réacteur de recherche multifonction existant au Canada, soit le réacteur national de recherche universel de Chalk River, sert le pays depuis 1957 et son cycle de vie utile tire à sa fin. C’est ce réacteur qui fournit les faisceaux de neutrons destinés à la recherche sur les matériaux, menée au Centre canadien de faisceaux de neutrons, et aux expériences d’environ 200 chercheurs du pays tout entier chaque année. Il produit aussi l’isotope médical le plus courant, le Mo-99, pour quelque 14 millions de procédures annuelles de médecine diagnostique effectuées dans le monde entier. C’est aussi la plateforme pour l’irradiation de matières « en-pile » qui vise à soutenir le parc canadien de réacteurs nucléaires.
Il est possible de consulter le texte intégral du rapport du Comité permanent des ressources naturelles à l’adresse suivante :